L'église St-Pierre-aux-Liens
L'église actuelle a été construite de 1860 à 1866.
Elle est sous la protection de Saint-Pierre-aux-liens.
- Avant 1860 :
Le village et son église furent ravagés en 1370 par Jean de NOYERS dont l'excommunication fut proclamée à Saint Genest.
Puis, en 1468, tout est à nouveau détruit par les hommes de Thiebault de NEUFCHATEL (Maréchal de Bourgogne).
Enfin, en 1798, le lundi de Pâques, un violent incendie consume la tour de l'église dont la flèche s'écroule,
ainsi que 13 ou 14 maisons voisines. On a alors consolidé les murs avec une armature en fer.
Mais en 1859, les habitants s'inquiètent ; la tour oscille quand les cloches sonnent et les murs formés
de petits matériaux noyés dans un mortier s'effritent.
- Reconstruction après 1860 :
La tour est reconstruite en pierre de style ogival, mais pas sur l'ancienne.
Elle est avancée de quatre mètres pour sortir de la nef et donner ainsi plus de place aux fidèles.
Elle mesure 22,30 mètres et se termine par une flèche de 10,80 mètres.
1866 voit la reconstruction de la nef par l'architecte Réveillez d'ÉPINAL qui rénove aussi le chœur.
En 1791, l'architecte GENAY d'ÉPINAL remplace le plafond en plâtre, atteint par la vétusté, par un plafond en bois
réalisé par le menuisier TALFUMIER Isidore de MOYEMONT. Elle a été rénovée en 1997. Sur
un des vitraux de l'église, on peut voir Saint-Nicolas aux 3 pommes d'or.
- La légende de Saint-Nicolas aux 3 pommes d'or :
Saint-Nicolas dota trois jeunes filles que le père voulait livrer à un métier honteux.
La dot (une pomme d'or) permit à ces jeunes filles de faire un mariage honorable. C'est pourquoi Saint-Nicolas
est également le patron des jeunes filles à marier.
Ce Saint-Nicolas est remarquable car il propose une légende différente de
celle habituelle de Saint-Nicolas et des trois enfants.
|
 L'église et le tilleuil centenaire
 Saint-Pierre aux Liens
 Saint-Nicolas aux 3 pommes d'or
|
| |
Les puits, fontaines et lavoirs
En raison de sa situation géographique (MOYEMONT se trouvant sur une butte), l'eau a toujours été un gros problème
pour les habitants. Chaque maison avait son puits privé. Des puits communaux d'un diamètre supérieur aux privés
étaient répartis sur l'ensemble du village.
Les puits :
- puits à balancier, chemin de Saint-Michel.
- puits en face de l'école.
- puits devant l'atelier de Christophe Richard, rue de la forêt.
- puits à l'intersection de la route de Hardancourt et de Rambervillers.
- puits dit de la roche en face de la boulangerie.
- puits de la Courcelle (à l'extrémité de ce chemin).
- puits du chemin des vergers (il servait aux charrons pour refroidir les bandages).
- puits du faubourg, route de saint Genest.
Les fontaines :
Route de Charmes :
- fontaine située devant le numéro 2 de la Route de Charmes ; la source alimentant cette fontaine provient du territoire
de Saint Genest, à 2 Km de là.
Grande Rue :
- fontaine située en face du numéro 14 Grande Rue était alimentée par le trop-plein de la
fontaine de la Route de Charmes ; ces deux fontaines ne pouvaient servir
au lavage du linge car les chevaux ne s'y seraient plus abreuvés.
- fontaine dit du puits Gérard, située devant le numéro 13 : alimentée par un puits qui se trouve en amont derrière la maison de Gérald Herbé.
Route de Saint Genest :
- fontaine du Faubourg alimentée par une source se trouvant devant le cimetière.
Les lavoirs :
- lavoir de Saint-Michel.
- lavoir de Magifontaine entre MOYEMONT ET ROMONT.
- lavoir de Habu.
Ces trois lavoirs se trouvaient à l'extérieur du village.
Pour faire leur lessive, les mères de familles devaient se rendre à ces différentes installations.
Les gayvoirs
- gayvoir du Faubourg, situé à environ 100 mètres du local technique de la commune (même côté).
- gayvoir de Magifontaine, situé à coté du lavoir, entre MOYEMONT ET ROMONT.
|
 Lavoir de Magifontaine
 Lavoir de Saint-Michel
 Fontaine du Faubourg
 Restauration de la Grande Fontaine |
| |
La prison
Voir la rubrique sorcières. |
 La prison aujourd'hui |
| |